Apocalypse à Kamloops

de Stephan Cloutier
Une coproduction du Théâtre la Catapulte, du Théâtre français de Toronto et du Théâtre La Seizième (Vancouver), avec l’appui du Théâtre français du Centre national des Arts
2007

Description

Peu avant qu’une énorme comète atteigne la Terre, Stérope, une muse divine, et son assistante Natalie, jeune fille récemment décédée qui n’est pas pressée d’abandonner les plaisirs terrestres, sont envoyées sur Terre pour aider un certain Jocelyn Théroux à corriger son karma. Pour ce faire, elles convainquent Jocelyn, qui les rencontre en plein peep-show, de retourner au chalet familial à Kamloops pour enterrer la hache de guerre avec son père et sa sœur. Quelques heures avant l’apocalypse annoncée, Stérope et Natalie, malgré leur statut d’anges gardiens, assistent et prennent part aux règlements de comptes, aux pleurs, aux joies et au dernier repas d’une famille décidément atypique. Qui aurait cru que les anges avaient un humour si noir?

Nombre de représentations: 33

Critiques

« C’est plein d’humour, c’est intelligent, la mise en scène de Joël Beddows, elle est savoureuse […] Il ne faudrait pas rater un si bon spectacle. » Mélanie Riendeau, Radio-Canada 90,7 FM

« Patricia Marceau, dans le rôle de la Muse, est formidable sur scène. Elle crée un personnage raffiné. C’est le kitsch années ’60 de Marilyn Monroe; élégant, vamp, amusant et exagéré […] Et je dirais que Joël Beddows nous montre combien il est habile dans la direction de comédiens, comment à partir d’un texte […] il en fait quelque chose d’amusant. » Alvina Ruprecht, CBC Radio One

« Les lignes de Cloutier sont crachées avec talent par Pierre Simpson, Annie Lefebvre, Guy Mignault, Patricia Marceau et Lyne Barnabé, dont les rôles sont tous plus riches les uns que les autres. » Patrick Voyer, info07.com

« Joël Beddows a privilégié une mise en scène nerveuse, qui fait écho à cette urgence de vivre. Le défi était considérable […] Le metteur en scène a pourtant réussi à tirer son épingle du jeu. Il a surtout su choisir ceux et celles qu’il fallait pour camper ces personnages névrosés. […] Cloutier offre une tragédie grecque moderne, pimentée de son humour grinçant ». Geneviève Turcot, Le Droit