Au creux de l’oreille – Ontario
Le projet maintenant terminé, on vous encourage à lire les témoignages des gens qui ont participé au projet Au creux de l’oreille – Ontario :
Témoignages des lecteurs
« C’est vraiment une expérience unique d’appeler un inconnu comme ça, pour rien, pour prendre ses nouvelles, pour lire. On s’immisce dans son intimité, on lui laisse apercevoir la nôtre, sans image. Le téléphone, appareil presque désuet aujourd’hui dans sa fonction première de parler à quelqu’un, redevient l’outil de choix et les mots, les silences, le ton de la voix reprennent la place centrale pour créer un échange chaleureux et marquant. À la fin, on se dit au revoir, sachant qu’on ne se verra probablement jamais. Un manque étrange s’installe, car j’ai l’impression qu’on se connait maintenant, qu’on est au début d’une amitié naissante… Mais c’est aussi ça, la beauté de ce moment éphémère. Comme une crème glacée lors d’une chaude journée d’été, il nous en reste que la sensation. Un peu comme le théâtre, finalement.
Merci de l’opportunité de le vivre avec vous! 🙂 »
– Milena Buziak
« Je voulais vous glisser un mot pour dire à quel point je viens de vivre un moment maaaaaagnifique avec Marlène au téléphone… C’était là… Je suis sans mot. Vraiment. J’ai déjà hâte à la suite…MERCI FOIS HUIT MILLE! »
– Dillon Orr
« C’était tellement une expérience intime et rafraîchissant. Ça fait du bien de se rassembler comme ça et un petit texte peut ouvrir tellement de belles conversations, c’est pas croyable. xoxo »
– Chloé Thériault
«Ce fut avec grand plaisir que j’ai lu un extrait du roman Cantique des tourterelles d’Ernest Pépin, un auteur franco-caribéen originaire de Guadeloupe. Je me suis présentée puis j’ai échangé quelques mots avec [l’auditrice] avant le début de la lecture. Six personnes étaient présentes au total. Aux applaudissements de la fin, il semble qu’ils aient apprécié le choix du texte, qu’ils ont trouvé très poétique et qui leur a donné envie d’entendre la suite.
Une belle expérience de lecture d’un texte que j’aime beaucoup! Merci infiniment, et au plaisir de rencontrer d’autres oreilles…»
– Katia Café-Fébrissy
« J’ai fait une lecture hier pour une auditrice, ça s’est très bien passé. je lui ai lu le début du livre l’Alchimiste de Paulo Coelho, je crois qu’elle a bien aimé notre séance téléphonique. Ce soir, j’ai fait la lecture à un couple, ils étaient très sympathiques. Je leur ai lu le début du livre Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Je les ai entendues rire quelques fois. Mes deux appels ont duré environ 30 minutes chaque! C’est très agréable, j’aime bien faire les lectures par téléphones. Merci de nous donner cette belle opportunité.»
– Virginie Charland
« Je viens de vivre mon premier creux d’oreille (…). J’avais identifié 3 textes possibles à lire et elle a choisi d’entendre une des histoires tirées de Douze coups de théâtre de Michel Tremblay (qu’elle compte faire lire à ses étudiant.e.s (elle enseigne la littérature!). La rencontre fût fort agréable et je voulais surtout vous dire qu’elle n’avait que de bons mots pour la Catapulte et m’a répété au moins 3 fois à quel point ses expériences ont été positives à votre contact.»
– Marc-André Charette
« C’est le début de l’après-midi, j’obtiens la confirmation que j’aurai un rendez-vous téléphonique le lendemain avec un adolescent de 14 ans pour lui lire un texte. J’avais déjà choisi un texte à lire, mais je passe la soirée à fouiller dans des bouquins pour essayer de trouver d’autres options, ayant peur que mon texte ne soit pas vraiment accessible ou approprié pour un ado. Je ne trouve rien qui me convainc. Je reviens à ma première idée, un monologue de Sol sur l’origine du monde. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que les parents de l’ado avec qui j’avais rendez-vous étaient des fans de ce personnage. Ce fut un moment magique d’initier cet ado à la plume d’un auteur adoré par ses parents. Ça a ouvert sur une très belle discussion. Quel plaisir de retrouver le public au bout du fil!»
– Antoine Côté-Legault
« J’ai eu mon premier appel aujourd’hui et des poèmes lus entre Toronto (chez moi) et Montréal (cet ailleurs magique, où il venait juste de neiger..). Ce fut juste un très agréable moment de partage, qui rappelle un peu celui d’une salle de théâtre, où le public attend, où le public s’interroge, où le public ressent ou écoute, où sur la scène et devant la scène les cœurs battent à l’unisson. Au Creux de l’Oreille donne espoir, de plus de partage, de plus d’écoute et d’une belle attente, celle d’intégrer vite, bientôt nos espaces sombres de répétitions et de créations. Merci pour cette vivifiante initiative!»
– Vik Hovanisian
« Hier j’ai eu un premier appel avec une maman et ses deux enfants (7 et 8 ans). Ils m’ont parlé de leur confinement. Il trouve ça difficile d’être à la maison loin de leurs amis. J’ai lu deux livres drôles qu’ils ont semblé apprécier. J’espère avoir réussi à leur offrir un petit moment magique. Ça en a été un pour moi.»
– Alain Lazon
« Hier, j’ai eu ma 2e rencontre. La personne a alors choisi un collage du recueil Fourrer le feu de Marjolaine Beauchamp.
J’ai entendu des « oh », des « ah », des « ouf » et des rires pendant la lecture. Elle a ensuite décrit le texte comme une série de matraques, mais toute en douceur. Elle a même décidé qu’elle achèterait le recueil!!»
– Marc-André Charrette
« Julie. Femme qui vit seule comme moi. Sans contact physique avec ses amis et proches depuis des semaines. On se comprend tellement. Je lis, je chante doucement. Elle écoute. Pendant 15 minutes, je n’entends pas ses réactions. Je dois me convaincre qu’elle est toujours là. Je termine. Long silence au bout du fil. J’ai la gorge nouée. Je dois dire: « Et voilà » pour signifier que c’est terminé. Émue, elle me dit comme elle a aimé, comme elle en aurait pris plus.Nous étions seules chacune de notre côté et nous nous sommes trouvées. »
– Marie-Thé Morin
« Le temps de lecture avec l’auditeur (…) était vraiment agréable. Compte tenu de sa sensibilité pour les peuples autochtones et la justice sociale tel qu’indiqué par son amie, j’avais choisi de lire un extrait du roman d’Édouard Glissant, intitulé La Lézarde. Un livre qui racontait l’histoire de deux jeunes gens et de leurs amis révolutionnaires qui décident de tuer l’homme chargé de réprimer les mouvements populaires à l’île de la Martinique durant les années 1950. Voici les retours qu’[il] m’a fait: “Très belle initiative, merci beaucoup d’avoir pris le temps de me faire la lecture. D’habitude, quand on lit, on fait appel à la vue et au toucher donc c’est un peu ce qui stimule l’imaginaire, mais quand c’est seulement l’écoute, ça fait voyager autrement. J’ai adoré ça, surtout que dans mon métier, même si je lis beaucoup, je ne lis que des ouvrages techniques et historiques donc là, de la fiction, ça m’a fait beaucoup de bien. Encore une fois, un grand merci.” (…)
Pour ma part, ce fut un moment délicieux de partage qui m’a donné l’occasion de me replonger dans un roman que j’avais eu beaucoup de plaisir à lire, à l’époque. Merci beaucoup pour cette opportunité.»
– Katia Café-Fébrissy
« [Mon auditrice] s’est fait offrir cette lecture par une amie, qui n’a pas voulu lui révéler la teneur de l’appel, pour que ça soit une surprise. Elle pensait que ça allait être un appel Facetime en groupe, ou un message préenregistré. Elle était enjouée, avait plein de questions sur le projet, sur moi, et riait presque d’un rire d’enfant à chaque élément de réponse, et voulait m’en dire tout autant sur elle. Après 4-5 minutes de jasette d’introduction, j’ai commencé à lire, et à la fin de chaque poème, il y avait un soupir de satisfaction et d’approbation à l’autre bout du fil, disant quelques fois “oh c’est beau!…”’. Après le poème de Rose Elicery, elle m’a demandé si elle pouvait me poser quelques questions, au sujet du choix des poèmes. Je lui ai dit que son amie avait mentionné son amour de la poésie, et que j’avais donc privilégié cette forme. J’ai aussi dit que j’en avais profité pour changer de ton et délaisser l’aspect un peu plus sombre de mes lectures précédentes, pour y aller avec un peu plus de lumière, y inclure des femmes (pas assez présentes dans ma bibliothèque d’ailleurs). J’avais le goût de parler d’amour, du temps qu’il faut saisir ou qui est passé, et du souvenir heureux qu’on puisse en avoir. Elle était ravie des choix de poèmes, et m’a parlé de sa tristesse de ne plus pouvoir danser le tango chaque semaine comme avant, et que l’intimité de ce contact physique lui manquait beaucoup, ainsi que son kayak qu’on lui a volé à la Marina d’Aylmer. Au bout de 5-6 minutes, je lui demandé si elle voulait que je poursuive avec un dernier poème. Elle a accepté avec plaisir, et je lui ai lu Embrasse-moi, de Prévert. S’en est suivi un autre 7-8 minutes de conversation sur la danse, la liberté et les découvertes. Elle a dit que la voix allait devenir la nouvelle forme de câlin. On s’est laissé peu de temps après, avec le sourire dans nos voix. 15 minutes plus tard, je recevais une demande d’amitié Facebook, que j’acceptai avec plaisir.»
– Guillaume Houët
« Superbe rencontre avec [l’auditrice]! Elle savait qu’on l’appellerait, mais le contenu de l’appel, elle n’avait aucune idée: je lui ai donc expliqué le projet, avant de me lancer dans la lecture. En tout, ça a duré près de 45 minutes, et on n’a pas vu le temps passer!! J’ai d’abord lu un extrait de La Mouette de Tchekhov, puis un article sur le recyclage issu du journal Le Monde diplomatique. Après chaque lecture, nous avons échangé sur les thèmes des deux extraits (la création artistique et l’environnement) et on a partagé nos inquiétudes respectives sur ce qui va arriver à la planète avec ce virus, et sur les dangers de mettre la question environnementale de côté que l’on croit qu’il fait courir… Bref, ce fut très enrichissant et un moment d’échange privilégié entre artiste et spectatrice/auditrice – ou entre deux citoyen.ne.s, tout simplement. Et ça fait du bien à l’âme!»
– Sylvain Sabatié
« Deux autres rendez-vous aujourd’hui. Peut-être pas aussi magiques que mon tout premier… J’avais passé un très beau moment avec une dame la semaine dernière. Je lui ai lu le premier chapitre du recueil de poésie intitulé Épines d’encre. Elle a adoré et j’ai adoré le contact avec elle. On a jasé. C’était beau! Merci pour ce beau moment humain!
Cette semaine, j’ai fait la lecture de la nouvelle de Daniel Poliquin, Pourquoi les écureuils noirs d’Ottawa sont noirs, à mes auditeurs de 16h. Ils ont bien aimé découvrir ce texte à saveur identitaire et politique. On a discuté un peu. Moment agréable.
À 17h, j’appelle mon dernier rendez-vous… des amis les avaient inscrits, ils n’étaient pas du tout au courant, ils préparaient à souper, je leur ai souhaité une belle soirée et on a raccroché… Comme quoi les rendez-vous se suivent, mais ne se ressemblent pas. Hahahah!»
– Anie Richer
« Encore une fois, ce fut très agréable! Mon auditrice, bien que j’entendais ses enfants s’animer derrière, était d’une écoute très profonde lors de ma lecture. Le merci qu’elle m’a dit après la fin de mon premier texte (qui était Sucré Seize de Suzie Bastien) était si sincère, si chargé d’émotions, ça m’a vraiment fait chaud au cœur! Je lui ai ensuite lu un extrait du roman Là ou la mer commence de Dominique Demers. Elle disait que ça faisait du bien d’avoir ce petit moment de bonheur. Merci beaucoup!»
– Caroline Lefebvre
« Quelle expérience tout à fait unique. Cette rencontre en lecture est à la fois « intime » et « spectaculaire ». L’auditrice s’était décrite comme étant: Une femme séniore qui aime bien le théâtre. Pour plonger dans un univers un peu magique, qui nous rappelle la force de notre cœur d’enfant, j’ai choisi de lui lire un extrait de: La marchande, la sorcière, la lune et moi de Diya Lim. Nous avons pris des pauses rigolades tout au long de la lecture. Le temps a vite passé… Je me suis dit: Pourquoi pas un autre court extrait? Nous nous sommes lancées dans la comédie romantique Encore, de Marc Prescott. L’auditrice m’a ensuite suggéré un film qui semblait lui rappeler le texte de Marc Prescott.
Un échange culturel généreux et des connexions humaines importantes présentement. Merci à cette chère auditrice de cet accueil chaleureux et de sa grande écoute! Et bravo à vous de cette initiative créative!»
– Renée Aubin
« Quel bon moment! Quel bonheur! Merci de me permettre de participer et de renouer avec quelque chose qui se rapproche du théâtre. J’ai hâte à la prochaine fois. »
– Guylaine Normandin
« Au départ, ça m’intimidait (je suis un grand timide à certains égards), mais j’ai trouvé l’expérience des plus enrichissantes. Tout ça pour dire que j’aimerais en faire d’autres. Je pourrais en faire deux les mercredis et jeudis. Si ce n’est ps trop tard, bien sûr. La dame, sans me donner de détails, avait eu une très mauvaise journée, et ce petit moment lui a fait beaucoup de bien. À moi aussi.
Bravo à toute l’équipe d’Au Creux de l’Oreille pour cette belle initiative que j’espère se poursuivra plus longtemps.»
– André Perrier
« Annie et son conjoint étaient très enthousiastes et étaient assis confortablement au bord de l’eau. Je leur ai présenté l’auteur et le texte, qu’ils ne connaissaient pas, puis j’ai lu pendant 17 minutes approximativement. Pendant la lecture je me suis dit “ oh boy, il fait tellement beau, j’entends les oiseaux en arrière-plan et je leur lis du Desbiens du fond d’un appartement d’hiver du début des années ’80…ça ne va pas ben… ” Mais j’ai poursuivi en évitant de juger mon texte, ou présumant de sa réception. À la fin, j’ai pris une pause et dit doucement “Voilà.”
Ils ont tous deux dit “Wow!! Quel beau texte!” et m’ont même félicité pour l’interprétation (héhéhé! ça fait plaisir à entendre!).
On ne s’est pas attardé à ce que je venais lire, je leur ai demandé comment ils vivaient tout ce chamboulement planétaire, et m’ont révélé que c’était la première fois qu’ils se voyaient depuis le 12 mars. Ne voulant pas retarder leurs retrouvailles plus longtemps, on s’est dit au revoir avec le sourire.»
– Guillaume Houët
Recevez un petit instant de théâtre murmuré
Le Théâtre Catapulte, en collaboration avec La Nouvelle Scène Gilles Desjardins, lance le volet ontarien du mouvement Au creux de l’oreille, initié par Wajdi Mouawad (La Colline – Théâtre national, Paris) et créé au Québec par le Théâtre Périscope:
Nos corps contraints, profitons-en
pour tisser un lien privilégié entre nous
Ces séances de 15 minutes au bout du fil proposent des lectures de poésie, de littérature ou de chanson et sont interprétées par des comédiens et comédiennes de l’Ontario français.
Du mercredi au dimanche
de 16h à 20h
du 2 au 31 mai 2020
Les réservations sont maintenant fermées. Merci à tous et à toutes qui ont participé au projet!
Le Théâtre Catapulte et La Nouvelle Scène Gilles Desjardins mettent sur pied ce mouvement en Ontario français à l’instar de l’initiative de La Colline à Paris et de celle du mouvement québécois Au creux de l’oreille, porté par Marie-Josée Bastien, Linda Laplante, Marie-Hélène Gendreau, Catherine Hughes, Nicolas Gendron et l’équipe du Théâtre Périscope. Comme le disent ces artistes, «en cette période de confinement, l’initiative brise l’isolement par des lectures offertes au téléphone.»
Ces appels intimes de 15 minutes offrent des moments artistiques privilégiés à des auditeur.trice.s partout en province. Des lectures d’extraits d’essais, de nouvelles, de romans, de poésie, de théâtre ou encore de textes de chansons – au choix des lecteur.rice.s – permettent de maintenir le lien avec le public et contribuent à faire vivre la rencontre humaine et artistique.
Alors que le mouvement québécois partage les mots de la poète Hélène Dorion: … il y a quelqu’un au bout des mots …, nous partageons ceux du poète Patrice Desbiens : …phrase par phrase l’amour devient rumeur…
Les porteur.euse.s du volet ontarien:
Théâtre Catapulte
en collaboration avec La Nouvelle Scène Gilles Desjardins
Danielle Le Saux-Farmer, Martin Cadieux, Sophie Ducharme, Élyse Einright et Benoit Roy
aucreuxdeloreille.ont@gmail.
P.S. : Cette initiative est gratuite. Par contre, il est possible de faire une contribution volontaire en suivant ce lien. Tous les profits seront remis aux artistes participants.
Quelques témoignages:
« Extraordinaire! J’étais certaine qu’on avait choisi le texte pour moi, tellement je m’y suis reconnue! Merci! Quel beau cadeau, quel beau voyage, quel beau projet et quelle belle interprétation! Je me suis tout de suite sentie bien dès les premières paroles du lecteur. J’ai souri, j’ai ri et j’ai versé quelques larmes!»
– Une auditrice
– Vik Hovanisian, lectrice
– Marc-André Charrette, lecteur
Merci au Théâtre Catapulte, merci à Michel Tremblay et merci à [l’auditrice] sans qui ce beau moment n’aurait pas eu lieu.»
– Éric Beevis, lecteur
Mot de la directrice artistique
J’essaie d’être optimiste. Ça marche pas tout le temps.
Mais de ce désordre, qui nous immobilise et nous isole, émerge un projet comme Au creux de l’oreille, qui crée un sens. Ces rendez-vous téléphoniques entre lecteurs et auditeurs, artistes et citoyens, incarnent la fonction sociale et réparatrice de l’art : ils contribuent à raccommoder le tissu social fragilisé par cette période trouble que nous traversons tous.
Je suis vraiment heureuse de pouvoir démarrer ce mouvement dans la communauté artistique franco-ontarienne. J’ai été conquise par la force du lien qui se crée entre étrangers, le temps d’un appel. On se dit bonjour, on se demande comment chacun vit le confinement, ensuite, on partage un moment de poésie, de douceur, d’humour, hors du temps.
Je vous invite à participer en vous inscrivant, ou encore en inscrivant vos proches, pour profiter d’un peu de poésie déposée au creux de l’oreille. Jeunes ou plus âgés, en maison pour aîné.e.s, ou encore vivant la solitude de façon plus aïgue en confinement – vous y êtes tous convié.e.s.
Merci aux artistes, à La Colline et au Théâtre Périscope d’avoir mis au monde une si belle initiative.
– Danielle Le Saux-Farmer,
directrice artistique du Théâtre Catapulte
Ce qu’en disent les médias :
- [À LIRE 🗞] « Ça m’a fait du bien de faire des lectures comme ça, d’être en contact avec des gens et de vivre un moment de littérature où on ne parlait pas de la pandémie.» Article web de Radio-Canada.
- [ À ÉCOUTER 🎧] Au micro de l’émission Le matin du nord, Danielle Le Saux-Farmer nous parle du projet Au creux de l’oreille et de son expérience marquante en tant que lectrice.
- [À LIRE 🗞] « Ces rendez-vous téléphoniques entre lecteurs et auditeurs, artistes et citoyens, incarnent la fonction sociale et réparatrice de l’art, confie par communiqué Danielle Le Saux-Farmer, directrice artistique du Théâtre Catapulte. Ils contribuent, ne serait-ce qu’un peu, à raccommoder le tissu social fragilisé par cette période trouble que nous traversons tous. »
- [À ÉCOUTER 🎧] Danielle Le Saux-Farmer (directrice artistique du Théâtre Catapulte) et Annie Cloutier (comédienne et autrice) partagent avec Marie-Lou St-Onge notre nouvelle initiative, en collaboration avec La Nouvelle Scène Gilles Desjardins Au creux de l’oreille – Ontario.
- [À REGARDER 📺] Écoutez Danielle Le Saux-Farmer, directrice artistique du Théâtre Catapulte, et Annie Cloutier, comédienne participante au projet, nous parler de l’initiative Au creux de l’oreille en Ontario à l’antenne de ICI Ottawa Gatineau.
En savoir plus sur le mouvement Au creux de l’oreille – Paris
En savoir plus sur le mouvement Au creux de l’oreille – Québec
Visionner le reportage d’ARTE sur le mouvement Au creux de l’oreille
Merci aux partenaires qui rendront possible la rémunération des artistes:
Saison 19-20
Date | Lieu | |
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2 mai 2020 | au | |
31 mai 2020 |
Équipe de création
Renée Aubin, Francesca Barcenas, Esther Beauchemin, Éric Beevis, Barbara-Audrey Bergeron, Milena Buziak, Katia Café-Fébrissy, Marc-André Charette, Virginie Charland, Annie Cloutier, Antoine Côté Legault, Sasha Dominique, Maïza Dubhé, Ziad Ek, Marie-Ève Fontaine, Florian François, Guillaume Houët, Vik Hovanisian, France Huot, Richard J. Léger, Elaine Juteau, Djennie Laguerre, Alain Lauzon, Caroline Lefebvre, Lionel Lehouillier, Magali Lemèle, Marc LeMyre, Marie-Thé Morin, Louise Naubert, Guylaine Normandin, Dillon Orr, André Perrier, Anie Richer, Pier Rodier, Charles Rose, Sylvain Sabatié, Corinne Sauvé, Pierre Simpson, Chloé Thériault, Mylène Thériault, Michel Therien, Sylvie Touchette-Dubuc, Chloé Tremblay, Maxine Turcotte, Nicolas Van Burek, Anne-Marie White, Caroline Yergeau et Jocelyne Zucco.