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Le testament du couturier

Grand public

de Michel Ouellette
Une production du Théâtre la Catapulte
2003 à 2005

Description

Dans un monde possible, juste au-delà du temps présent, un urbaniste a de grandes ambitions politiques. Il veut devenir le prochain maire de la Banlieue, une ville fermée, aseptisée, sans âme et sans amour, où la sexualité n’est plus qu’une confession faite à son psychothérapeute. Dans ce monde d’avenir où le passé est oublié, un pauvre tailleur tombe dans le piège d’un amour interdit en voulant compléter une robe inachevée et, à son insu, met en branle des forces qui mèneront à la destruction de la Banlieue.

 

Nombre de représentations: 39

 

Prix et distinctions

  • Masque 2004 de la meilleure production franco-canadienne;
  • Prix Trillium 2002 (Michel Ouellette);
  • Palme 2002-2003 de la meilleure mise en scène décernée par le Cercle des critiques de la capitale (Joël Beddows);
  • Palme 2002-2003 de la meilleure interprétation décernée par le Cercle des critiques de la capitale (Annick Léger).

 

Critiques d’Ottawa

« De par sa forme et sa construction, la création de la pièce Le Testament du couturier laissera sans aucun doute un héritage majeur au théâtre franco-ontarien. […] une véritable réussite à tous les points de vue. » Caroline Barrière, Le Droit

« Joël Beddows, Artistic Director of Theatre la Catapulte and responsible for this staging, has taken on the challenge and succeeded beyond any expectation. […] Beddows has not only created the theatrical event of the season, but he has given life to an important text that shows the budding of a new era in the evolution of Franco-Ontarian theatre. » Alvina Ruprecht, Ottawa Morning, CBC Radio One

« À la sortie de la première, mercredi soir dernier, un drôle de sentiment m’habitait. J’avais l’impression d’avoir assisté à un événement théâtral sans précédent, exceptionnel […] À voir la tête bien reposée et l’esprit ouvert, ne serait-ce que pour voir une pièce de théâtre comme on n’en voit peu…Une production audacieuse du Théâtre la Catapulte! » Frédéric Projean, L’Express d’Orléans

« […] In the dialogues, responses are replaced by pauses and silences. It’s a slick, scary trick for an actor to pull off, but Annick Léger turns in a virtuoso performance, one that glows with courage and nuance » Natasha Gauthier, Ottawa Citizen

« La performance d’Annick Léger est tout à fait exceptionnelle. […] interpréter comme ça les cinq personnages, c’est un véritable tour de force.» Anne Michaud, Tous les matins du monde, Première chaîne de Radio-Canada

 

Critiques de Québec

« J’ai assisté à la première mardi soir…c’était la première fois qu’on pouvait voir une production du Théâtre la Catapulte à Québec. Et j’ai été conquise…pas sans effort cependant. Puisque le spectacle est assez déroutant de prime abord. Exigeant dans sa forme et son fond. Mais somme toute, c’est un spectacle audacieux, de haut niveau pour public averti. C’est une production qui j’espère va se retrouver à l’affiche des grands festivals de théâtre. La mise en scène est fascinante, ingénieuse, servie par des éclairages somptueux…coupés au couteau… qui ponctue l’action tout comme l’univers sonore d’ailleurs… la finale est saisissante, vaut le déplacement. Servi par une grande comédienne… Annick Léger, que je voyais pour la première fois… grande, forte, sculpturale, le crâne rasé, pieds nus… elle se meut, un sourire doux, un mouvement de la main… elle fait un Royal sidérant, il est atteint de spasmes… à côté, elle incarne la féminité, la sensualité… » Christiane Suzor, Aux Arts, etc…, Chaîne culturelle de Radio-Canada

« Le spectacle est d’une solide conception. Éclairages et environnement sonore accusent l’atmosphère glauque de la pièce, les costumes se prêtent bien aux transformations de Mme Léger, et le déploiement tentaculaire de la robe de Mouton, vers la fin, ne laisse aucun doute sur l’effet dévastateur de sa présence dans le «paradis» de Royal. Caverneux, piqué de minuscules fenêtres lumineuses en forme d’œil, le décor suggère bien l’ambiance de secret et d’étouffement d’un monde totalitaire. Mais c’est la quête sans compromis de Beddows, et surtout, l’aplomb avec lequel Annick Léger lui donne forme que nous retenons de cette première visite de la Catapulte à Québec. L’actrice maîtrise vraiment son sujet. Même qu’elle le transcende. Le spectateur exigeant élargira ses horizons à la fréquentation de ce théâtre. » Jean Saint-Hilaire, Le Soleil

 

Critiques de Montréal

« [I]l faut parler de cette interprète qui s’appelle Annick Léger. Elle est époustouflante de virtuosité. Je répète qu’elle joue cinq personnages, trois hommes, deux femmes, et pour chaque personnage qu’elle incarne, elle a trouvé une couleur vocale, une posture gestuelle, qui fait qu’on ne se trompe jamais et parfois, elle saute rapidement d’un personnage à l’autre et c’est toujours d’une extrême rigueur. […] Mais si le spectateur est vigilant et attentif, il va lui être donné beaucoup en retour, dont une finale absolument percutante. » André Ducharme, Désautels, Première chaîne de Radio-Canada

« [N]’ayons pas peur des mots: le choc est grand devant cette démonstration de savoir-faire théâtral effectué à partir d’une œuvre exigeante. » Hervé Guay, Le Devoir

« Une simple représentation ne suffirait pas à épuiser tous les sens de ce spectacle, sa richesse symbolique, ses beautés et ses forces cachées. Le Testament du couturier, de l’auteur franco-ontarien Michel Ouellette, est une pièce importante. Elle nous ouvre les portes d’un univers à la fois terriblement familier et d’une splandide étrangeté. » Anne-Marie Cloutier, La Presse

« Le meilleur, c’est sans contredit l’impressionnante performance d’Annick Léger, qui incarne à elle seule les cinq rôles de la pièce, dont trois rôles masculins. Par son travail vocal et son jeu très physique, elle arrive à changer de peau instantanément, allant jusqu’à cumuler trois rôles dans la même scène. Rien que pour son talent, la pièce vaut le déplacement. » Josée Bilodeau, Info-Culure, Radio-Canada

Saison 02-03

Du 19 février au 1er mars 2003 à La Nouvelle Scène, 11 représentations

Équipe de création

Texte: Michel Ouellette
Mise en scène: Joël Beddows
Régie de création et assistance à la mise en scène: Natalie Joy Quesnel
Éclairage et scénographie: Glen Charles Landry
Musique: Rise Ashen (pseudonyme d’Éric Vani)
Réalisation sonore (Tournée): Claude Naubert
Costumes: Isabelle Bélisle
Maquillages: Annie Lefebvre
Régie de tournée: Diane Fortin
Directrice de production: Céline Paquet
Construction des décors: Roch Burelle
Dossier d’accompagnement: Sandrine Vrilliard
Photos: François Dufresne

Distribution: Annick Léger

Saison 03-04

- Du 25 au 29 novembre 2003 au Théâtre Périscope de Québec, 5 représentations

Saison 04-05

Du 5 au 7 mai 2005 au Théâtre du Nouvel-Ontario de Sudbury, 3 représentations

Le 12 mai 2005 au Festival de l’Assomption

Saison 05-06

Les 13 et 14 septembre 2005 au Festival Zones Théâtrales à la Salle Jean-Despréz, Gatineau, 2 représentations

Le 17 septembre 2005 au Théâtre la Rubrique à Jonquière

Du 4 au 21 octobre 2005 à l’Éspace Libre à Montréal, 15 représentations

Le 25 octobre 2005 au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke