Rage

de Michele Riml
Une production du Théâtre la Catapulte en collaboration avec Scène Colombie-Britannique du Centre national des Arts
2008 à 2010

Description

Raymond est sur le point d’être expulsé de son école pour avoir présenté un exposé sur Hitler dans son cours d’histoire. Il rencontre Laura, conseillère sociale, une pacifiste idéaliste. Raymond, très articulé, défend ses actes de façon intelligente, tout en défiant l’idéalisme « théorique » de Laura. Cette rencontre en apparence sans danger prend soudain une tournure inattendue: Raymond sort une arme.

Nombre de représentations: 75

Critiques

« On embarque dans la pièce, on la vit carrément. […] Ce n’est pas tous les jours que nous avons accès à une leçon d’humilité et d’humanité.» Benoît Clément, Radio-Canada Sudbury

« Victor Trelles et Nathaly Charrette s’investissent totalement dans leur personnage et font de Rage une réussite. (…) Nathaly Charrette et Victor Trelles livrent une performance à la hauteur de l’ambition de Joël Beddows, qui a visiblement eu le coup de foudre pour les mots de Michele Riml. Le duo lui inflige d’ailleurs toute une médecine, les soufflant ou les gueulant, produisant ainsi un spectacle construit en montagnes russes qui garde les neurones éveillés. Leurs personnages, diablement opposés, créent une complémentarité parfaite qui rejoindra la majorité des caractères de ce monde, des cyniques aux utopistes. […] Autant du côté du simple décor, que des effets sonores ou des éclairages oscillant entre le bleu froid et le noir inquiétant, Rage inflige de bonnes corrections. À qui, à quoi? Ce n’est pas important. Ce qui doit rester de cette oeuvre est une réflexion sur la violence ambiante que l’on banalise et sur la façon dont on éduque les futurs dirigeants de cet univers qui est le nôtre. » Patrick Voyer, Info07.com

« Le metteur en scène Joël Beddows offre une lecture très sensible du texte de l’auteure vancouvéroise Michele Riml, traduit par Sarah Migneron. Les deux interprètes exécutent avec agilité un tango qui oscille entre la violence pure et dure et les moments de tendresse, quand on ne rigole pas franchement. […] Victor Andrés Trelles Turgeon est une belle découverte. Tel un caméléon, le comédien se plie aux exigences d’un texte qui l’amène à jouer aussi bien la tempête que ses accalmies. Nathaly Charrette joue elle aussi dans les contrastes, laissant subtilement la façade de son personnage craquer sous la pression. » Geneviève Turcot, Le Droit

« C’est un décor d’une simplicité remarquable, mais extrêmement efficace. Et c’est dans ce décor de bunker que se déroule cette confrontation entre Raymond alias Rage et la conseillère scolaire qu’il doit rencontrer. C’est 1h30, où on est cloué sur notre chaise par la violence des propos et la justesse des propos. (…) C’est très intéressant. C’est une réflexion qui va loin. Et c’est extrêmement bien interprété, je le souligne à nouveau. Et la mise en scène, scénographie également. » Anne Michaud, Radio-Canada Première Chaîne

« Joël Beddows a fait un travail méticuleux avec les deux jeunes comédiens, qui expriment très bien un paroxysme de colère, de douleur et de terreur dans cette confrontation qui nous tient en haleine pendant quatre vingt dix minutes, et provoque la discussion et qui devrait interpeler tous les jeunes. »

« Raymond is played by a tall, thin, pale faced Victor Trelles, who’s really, very, very strong. His roaring outbursts of hate, just sent shivers up my spine. He was quite marvellous. (…) The tension is also suggested by AYMAR’s vibrating sound scape, and even Lynn Cox’s fractured set speaks to us. » Alvina Ruprecht, theatredublog.unblog.fr/2009/05/01/la-rage/ et CBC Radio One